Syrie : appel commun pour protéger le personnel de santé

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avec AFP

Les patrons de l'Unicef, de l'OMS et des opérations humanitaires de l'ONU ont lancé vendredi un appel conjoint à protéger les installations et le personnel de santé en Syrie.

Dans un communiqué commun, Anthony Lake, Margaret Chan et Valerie Amos "condamnent fermement les attaques contre les installations de santé en Syrie" et leurs conséquences pour les patients, médecins et infirmières.

Ils estiment que ces attaques constituent des crimes de guerre punissables par la justice internationale. Ils soulignent que "plus de 60 pour cent des hopitaux publics ont été endommagés ou sont hors service" dans le pays à la suite des combats et qu'un même pourcentage des ambulances a été volé ou gravement endommagé.

"A un moment où les hopitaux sont submergés de patients, il est essentiel que ces installations soient protégées et que le personnel médical puisse fournir les soins urgents (..) aux patients sans le moindre risque". "Attaquer des établissements de santé peut constituer un crime de guerre en droit international", affirment les trois responsables.

"Il est dans l'intérêt des deux camps en Syrie et de toute la population syrienne que soient préservés la neutralité et le fonctionnement des infrastructures médicales" du pays, souligne le texte. Il rappelle que malgré les dangers et les difficultés, l'ONU et ses partenaires ont aidé à vacciner plus de 3,3 millions d'enfants contre la polio ces dernières semaines en Syrie.
20131207T033215Z
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