Tout en notant des irrégularités dans le déroulement du scrutin, Bernard Valero, le porte-parole de Bernard Kouchner, a déclaré mardi que la France "prenait acte" de la réélection, lundi, du président soudanais sortant Omar el-Béchir, lors des premières élections organisées depuis plus de 24 ans. "Ces élections, marquées par de nombreuses irrégularités, ne répondent pas aux normes internationales", expose-t-il d’abord dans un communiqué, avant de concéder que "la tenue de ces élections a permis au Soudan de franchir une étape essentielle dans la mise en oeuvre de l’Accord global de paix signé en 2005". Toutefois, le Quai d’Orsay a laissé entendre son "plein soutien" vis-à-vis de la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis un mandat d’arrêt contre Omar el-Béchir, accusé d’avoir commandité des meurtres au Darfour.