La Cour pénale internationale et le président du Soudan, qu'elle accuse de génocide et crime contre l'humanité, vont poursuivre leur jeu de chat et de la souris la semaine prochaine, mais le procureur de la CPI affirme qu'Omar el-Béchir sera arrêté. "Quand il en sort, il est accompagné par la moitié de l'armée de l'air parce qu'il sait qu'il peut être arrêté", a affirmé Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la CPI. "Béchir sera arrêté", a-t-il martelé. Le président soudanais doit se rendre à un sommet en Zambie mercredi et se déplacer au Sénégal au mois de février, alors que chaque pays membre de la Cour est censé l'arrêter et le livrer à l'institution pour qu'il soit jugé. Jusque-là, le président a défié l'autorité de la CPI et il s'est déplacé sans être inquiété, que ce soit au Tchad ou au Kenya, pourtant membres de la cour internationale. L'Union africaine a également apporté son soutien au président.