Russie : nouveaux cas de tortures policières

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avec AFP

De nouvelles affaires de violences policières ont éclaté jeudi en Russie à Novokouznetsk (Sibérie), Oufa (Oural) et à Kazan (centre de la Russie), ville où le premier scandale de torture a éclaté début mars, selon des enquêteurs.

A Novokouznetsk, dans la région de Kemerovo (Sibérie occidentale), le Comité d'enquête a annoncé que quatre policiers avait été inculpés pour avoir eu recours à la force contre des détenus. Selon un communiqué du comité d'enquête local, en septembre, les policiers ont mis un masque à gaz sur la tête d'un détenu de 31 ans et l'ont frappé afin de lui arracher des aveux.

"L'homme est mort, et afin de dissimuler ce crime, les accusés se sont mis d'accord pour mettre en avant la thèse d'un suicide", est-il écrit dans le communiqué, précisant que les policiers avaient été interpellés le 25 mars.

A Oufa, dans la république du Bachkortostan (Oural), une enquête a été ouverte après qu'un adolescent de 16 ans et son ami de 22 ans ont révélé avoir été roués de coups par des policiers les 15 et 16 mars. Dans la région d'Orenbourg (Oural), trois policiers ont également été inculpés pour avoir frappé le 18 mars une habitante de 20 ans à son domicile.