Reiss: Le Sénégal insiste sur son rôle

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La libération d'Iran de Clotilde Reiss est le "résultat direct" de la médiation d'Abdoulaye Wade, assure ce dernier qui estime qu'elle aurait déjà pu intervenir il y a six mois, dans un entretien au Parisien lundi. "Dès septembre 2009, j'avais demandé aux Iraniens, lors d'une visite à Téhéran, de la libérer pour raisons humanitaires", explique le chef d'État africain qui assure que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait "accepté". Mais, cela n'a pas eu lieu car le conseiller de l'Élysée aux Affaires africaines André Parant "m'a appelé de Paris pour me demander d'abandonner le dossier, expliquant qu'il y avait quelqu'un dessus et qu'il ne fallait pas d'interférences", indique également le président sénégalais. "Jusqu'au jour où, en mars dernier, le président Sarkozy m'a demandé de reprendre ma médiation. Voilà pourquoi on aurait pu gagner six mois", estime Abdoulaye Wade.