La cour d'appel de Versailles, qui jugeait deux salariés des Chantiers de l'Atlantique comparaissant pour la 3e fois pour le drame de la passerelle du Queen Mary 2, qui avait fait 16 morts en 2003, rendra sa décision le 18 janvier. Les deux salariés ont à nouveau déclaré devant la cour ne pas avoir commis de faute, leurs avocats plaidant leur relaxe jeudi matin. "Je suis convaincu que je n'aurais pas pu éviter ce drame", a répété Christophe Pierrard.
Le 15 novembre 2003, l'effondrement de la passerelle, qui reliait au quai le paquebot géant en cale sèche aux Chantiers à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, avait provoqué la chute de 45 visiteurs et employés d'une hauteur de 18 mètres. Seize personnes étaient mortes et 29 autres avaient été blessées.