Geert Wilders, dirigeant populiste néerlandais poursuivi pour incitation à la haine raciale, a demandé lundi à un tribunal d'Amsterdam la tenue d'un nouveau procès, pointant des erreurs lors de la procédure. En octobre dernier, Wilders avait demandé et obtenu le dessaisissement des juges qu'il accusait de partialité. Lors de la reprise de son procès, lundi, son avocat a estimé qu'il fallait tout reprendre à zéro car les précédents juges avaient commis des erreurs de procédure.
Le dirigeant néerlandais, accusé notamment d'avoir comparé l'islam au nazisme, a déclaré lors de l'audience que son procès était celui de la liberté d'expression en Europe, menacée selon lui par l'islam. Les juges, qui pourraient le condamner à une peine maximale d'un an d'emprisonnement ou une amende en dépit d'une demande d'acquittement du parquet en octobre dernier, vont statuer sur la poursuite ou non du procès lundi prochain.