Ouganda : Paris dénonce le meurtre d'un gay

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La France demande aux autorités ougandaises de faire "toute la lumière" sur l'assassinat mercredi du militant gay ougandais David Kato, un acte qu'elle "condamne avec la plus grande fermeté", a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères. "La France appelle les autorités ougandaises à faire toute la lumière sur cet assassinat", qu'elle "condamne avec la plus grande fermeté", a affirmé lors d'un point de presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero. "Cette douloureuse affaire rappelle la nécessité de l'adoption de mesures appropriées pour faire cesser les violentes campagnes de presse homophobes, dont David Kato avait été lui-même victime, et qui constituent une incitation à la haine contre les défenseurs des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres (LGBT)", a-t-il ajouté. Défenseur des droits de l'Homme reconnu, David Kato, 46 ans, "s'était notamment mobilisé contre un projet de loi visant à aggraver la législation ougandaise à l'encontre des personnes homosexuelles et prévoyant, dans certains cas, la peine de mort", a rappelé le porte-parole, en soulignant que la France avait exprimé "sa vive préoccupation" à ce sujet.

La France demande aux autorités ougandaises de faire "toute la lumière" sur l'assassinat mercredi du militant gay ougandais David Kato, un acte qu'elle "condamne avec la plus grande fermeté", a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères."La France appelle les autorités ougandaises à faire toute la lumière sur cet assassinat", qu'elle "condamne avec la plus grande fermeté", a affirmé lors d'un point de presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero."Cette douloureuse affaire rappelle la nécessité de l'adoption de mesures appropriées pour faire cesser les violentes campagnes de presse homophobes, dont David Kato avait été lui-même victime, et qui constituent une incitation à la haine contre les défenseurs des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres (LGBT)", a-t-il ajouté.Défenseur des droits de l'Homme reconnu, David Kato, 46 ans, "s'était notamment mobilisé contre un projet de loi visant à aggraver la législation ougandaise à l'encontre des personnes homosexuelles et prévoyant, dans certains cas, la peine de mort", a rappelé le porte-parole, en soulignant que la France avait exprimé "sa vive préoccupation" à ce sujet.