Otages au Niger : "une bouffée d’espoir"

Sur Europe 1, Françoise Larribe a lancé un appel pour "alerter l'opinion publique" sur le sort des quatre otages français au Niger.
Sur Europe 1, Françoise Larribe a lancé un appel pour "alerter l'opinion publique" sur le sort des quatre otages français au Niger. © EUROPE 1
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Les familles des otages français enlevés en 2010 appellent à "penser à eux".

L’info. Son mari est otage depuis plus de 960 jours. Françoise Larribe, épouse de Daniel Larribe, a lancé lundi, sur Europe 1, un appel pour "alerter l’opinion publique" sur le sort de son mari, enlevé le 16 septembre 2010 sur un site du groupe Areva au Niger, avec trois autres Français, Thierry Dole, Marc Féret et Pierre Legrand. Depuis, les quatre otages sont toujours aux mains d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

"Il est essentiel de penser à eux". Pour Françoise Larribe, elle-même retenue pendant un temps au Niger avant d’être libérée en février 2011, "il est essentiel de penser à ces quatre otages, et aux autres, perdus dans les étendues du Sahel". "Notre inquiétude est grande à ce jour", confie-t-elle.

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Un peu d’espoir. La récente libération de la famille Moulin-Fournier, à la frontière du Nigeria et du Cameroun, lui a tout de même donné "une bouffée d’espoir". "On a vu que des résultats ont été effectifs pour des otages dernièrement. Cet élément nous permet d’espérer", note l’ex-otage. Mais les récentes menaces proférées par Aqmi contre les intérêts français dans le monde ont fait monter la pression, même si "ce n’est pas la première fois que nous entendons ce type de message". "Il est évident que c’est quelque chose dont il faut tenir compte", souligne Françoise Larribe, qui espère que les otages "ne seront pas pris pour cibles".

Les otages seraient "vivants". Samedi, le président nigérien, Mahamdou Issoufou a affirmé que les otages étaient toujours vivants. "Mais où sont-ils ? Il est extrêmement difficile de le dire", a-t-il affirmé lors d’un entretien à France 24, énumérant : "ils peuvent être au Mali, dans l’extrême nord, près de la frontière avec la Mauritanie ? Ils peuvent être en Libye ou ailleurs, mais on n’a pas d’informations précises sur le lieu où ils sont détenus".