Omar el-Bachir: Le Kenya se justifie

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Les autorités kényanes ont défendu dimanche leur décision de ne pas procéder à l'arrestation du président soudanais Omar Hassan al Bachir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). "En dépit des obligations du Kenya à l'égard de la CPI, notre pays a un intérêt légitime et stratégique à assurer la paix et la stabilité de la sous-région et à encourager la paix, la justice et la réconciliation au Soudan", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Richard Onyonka. Signataire du traité de Rome ayant créé la CPI en 2002, le Kenya a l'obligation de coopérer avec cette instance judiciaire internationale, et donc de faciliter l'application des mandats d'arrêt.