Nucléaires : pas de tests incomplets

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avec AFP

Le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger a refusé mardi de cautionner des tests de résistance des installations nucléaires européenne qui ne prendraient pas en compte les risques humains et les actes terroristes. "Un test de résistance allégé ne portera pas ma signature", a-t-il affirmé devant les députés européens réunis à Strasbourg.

A quelques jours d'une réunion importante jeudi avec le groupe des autorités de régulations dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG) au cours de laquelle doivent être définis les critères de ces tests, Günter Oettinger a jugé "insuffisant" de ne pas prendre en compte les risques humains et terroristes.

Dès mercredi soir, la Commission va présenter aux régulateurs des 27 pays européens ses propositions, consistant à prendre en compte "tous les risques, quelle que soit leur nature", y compris "les facteurs humains, les défaillances, les actions terroristes, les attaques informatiques et les accidents d'avions", a-t-il annoncé. "Il y a un intérêt du côté de la population européenne" à ce que ces tests soient le plus exhaustif possible, a-t-il fait valoir.

Seize pays, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne, groupés au sein de l'Association des responsables d'autorités de sûreté nucléaire d’Europe de l’Ouest (WENRA), ont en effet proposé de limiter ces critères aux seules catastrophes naturelles,