La reprise du dialogue avec les grandes puissances, lundi et mardi à Genève, permettra peut-être d'améliorer les relations mais pas de renégocier les "droits" de Téhéran à l'énergie nucléaire, a déclaré samedi le négociateur iranien Saïd Jalili. "Nous considérons les négociations comme un moyen d'approfondir l'interaction et la coopération. Comme lors de précédentes discussions, nous ne permettrons pas que les droits de l'Iran soient affectés (...)", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Saïd Jalili doit rencontrer mardi à Genève la haute représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui représente les six pays impliqués dans les discussions sur le programme nucléaire de Téhéran (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne).