Suite à l'accord signé lundi avec le Brésil et la Turquie, les autorités iraniennes ont affirmé mardi qu'elles allaient informer dans la semaine l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de sa proposition d'un échange de combustible nucléaire et qu'elles attendaient ensuite une réponse rapide des grandes puissances. "Nous attendons que les membres du groupe de Vienne (Etats-Unis, France, Russie et AIEA) fassent rapidement état de leur disponibilité" pour effectuer l'échange proposé par Téhéran, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, lors de son point de presse hebdomadaire. L'accord de lundi prévoit l'échange en Turquie d'uranium faiblement enrichi (3,5%) iranien contre du combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche à Téhéran.