Nucléaire-Iran: Londres et Istanbul divergent

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Les négociations en vue de l'adoption à l'ONU d'une quatrième vague de sanctions contre l'Iran doivent se poursuivre jusqu'à ce que Téhéran ait fait la preuve de la nature pacifique de ses activités nucléaires, a estimé le gouvernement britannique. Toutefois, suite à l'accord conclu par Téhéran avec le Brésil et la Turquie, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a jugé que ce type de décision n'étaient pas nécessaires. En vertu de cet accord, l'Iran a accepté de transférer la majeure partie de son uranium faiblement enrichi en échange de combustible destiné à son réacteur de recherches médicales, ce qui dissiperait les doutes quant à la nature de son programme nucléaire.