Afin d'éviter de nouvelles sanctions à l'Iran, la Turquie s'est dite prête mardi à servir de médiateur entre les pays occidentaux et l'Iran sur la question du nucléaire. En visite à Téhéran, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré que son pays était en mesure de favoriser une issue diplomatique dans laquelle l'Iran ferait enrichir son uranium à l'étranger. Un accord négocié en octobre prévoyait une telle solution, mais il a rapidement été abandonné. "Si nos amis iraniens en ont la volonté et s'ils estiment prudent que nous jouions un rôle, nous le ferons", a-t-il assuré.