"Jérusalem est la capitale d'Israël. Elle l'a toujours été, le restera pour toujours et ne sera jamais divisée", a déclaré Benjamin Netanyahu durant une cérémonie à la Colline des munitions, haut lieu des combats qui ont opposé les troupes israéliennes à celles de la Jordanie durant la guerre israélo-arabe de juin 1967.
Peu auparavant, le chef de l'Etat hébreu, Shimon Peres, avait de son côté déclaré: "Jérusalem a été et restera la capitale d'Israël, et n'a jamais été la capitale d'aucun autre Etat".
L'Autorité palestinienne a dénoncé les propos des responsables israéliens, le porte-parole de la présidence, Nabil Abou-Roudeïna, affirmant que de "telles déclarations constituent un défi au projet d'une solution à deux Etats" palestinien et israélien vivant côte à côte. Il a appelé l'administration du président américain Barack Obama à intervenir pour faire cesser cette "politique israélienne et ces déclarations qui détruisent tous les efforts pour une paix juste et globale dans notre région".
La question de Jérusalem a été l'une des pierres d'achoppement des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, aujourd'hui au point mort. La population actuelle de la ville s'élève à 760.800 personnes dont près de 492.400 juifs (65%) et 268.400 Arabes (35%), presque tous des Palestiniens de Jérusalem-est, selon des chiffres publiés cette semaine par l'Institut de Jérusalem d'études israéliennes.