Mugabe "n'avait pas totalement tort" (Gbagbo)

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Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, "n'avait pas totalement tort" de dénoncer un complot de l'ancienne puissance coloniale contre son régime, estime le président sortant de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo. Dans deux interviews publiées lundi par Le Figaro et Le Monde, le président sortant estime qu'il est victime d'un "complot" de la France et des États-Unis, même si l'Onu a décrété des sanctions contre son camp et que la plupart des pays africains lui demandent de laisser la place à Alassane Ouattara. Laurent Gbagbo estime qu'il est dans une situation comparable à celle de Robert Mugabe, qui dénonce depuis des années un complot de l'ancienne puissance coloniale britannique et est lui aussi frappé de sanctions internationales.