Microsoft contre la cybercriminalité

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avec Reuters

Microsoft  et le FBI ont lancé, avec le soutien de plus de 80 pays, une offensive contre l'un des plus importants réseaux informatiques de cybercriminalité au monde, soupçonné d'avoir volé près de 400 millions d'euros sur des comptes bancaires à travers le monde.

Les réseaux "botnets" Citadel ont permis à leurs exploitants de soutirer de l'argent à de nombreux établissements, parmi lesquels American Express, Bank of America, Citigroup, Credit Suisse, PayPal, HSBC, JPMorgan Chase, Royal Bank of Canada et Wells Fargo. Les botnets sont des réseaux d'ordinateurs, dits "machines zombies", infectés à l'insu de leurs utilisateurs par des logiciels malveillants. Pilotés par des serveurs distants, il sont utilisés pour envoyer des courriers indésirables ("spams"), diffuser des virus et commettre des crimes financiers.

Microsoft a annoncé mercredi avoir contribué à arrêter les opérations d'au moins mille botnets utilisant le logiciel Citadel, dont le nombre total est estimé à 1.400. Le FBI a de son côté déclaré à Reuters qu'il collaborait avec Europol et d'autres polices criminelles à travers le monde pour interpeller les exploitants de Citadel, dont l'identité est encore inconnue, même si l'agence américaine dit en être à un stade "assez avancé" de son enquête.

L'Australie, le Brésil, l'Equateur, l'Allemagne, les Pays-Bas, Hong Kong, l'Islande, l'Inde, l'Indonésie et l'Espagne figurent parmi les pays impliqués dans l'enquête.