Andry Rajoelina, le président du régime de transition malgache qui devra céder son poste après l'élection présidentielle, a estimé que rien ne serait joué avant le deuxième tour du scrutin le 20 décembre, dans un entretien accordé lundi à des médias étrangers dont l'AFP. D'ici là, il a exclu tout retour dans l'île de son rival, l'ex-président renversé début 2009, Marc Ravalomanana.
Il n'a en revanche pas écarté l'option de devenir Premier ministre après les élections: "Ce n'est pas encore dans l'ordre du jour actuellement, nous allons essayer de voir le résultat des élections, l'évolution de la situation, mais ce n'est pas quelque chose qu'on fixe à l'avance (...) Je n'exclus pas non plus, mais j'observe". "Il y aura un des candidats (au deuxième tour) qui sera issu de notre mouvance. Il n'y a pas de 'premier tour dia vita"", a-t-il ajouté, en référence au slogan utilisé par Marc Ravalomanana en 2001 pour appeler à réussir les élections dès le premier tour. "L'expérience l'a prouvé, il ne faut pas se vanter, il y aura un deuxième tour".