Le Premier ministre libanais Saad Hariri a tenté de calmer les tensions dans son pays suscitées par l'annonce de l'inculpation possible de membres du Hezbollah par le tribunal spécial de l'ONU enquêtant sur l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, a rapporté mardi l'agence Reuters. Le Liban ne doit craindre "aucun tapage politique, nous espérons apaiser cela au profit d'un discours paisible, et engager un dialogue démocratique", a soutenu Saad Hariri lors d'un rassemblement qui s'est tenu lundi soir. Le Hezbollah s'attend à ce que le premier acte d'accusation du procureur du tribunal de l'ONU mette en cause certains de ses membres.