Le bonheur n'est plus dans le pré

© Veolia - Chris Maluszynski/Agence VU
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avec Mélanie Taravant , modifié à
La ville est devenue un lieu de vie plébiscité, selon une étude réalisée dans 7 mégalopoles.

Qui a dit que les citadins rêvaient de vivre à la campagne ? De Paris au Caire, on se réjouit de sillonner le bitume, selon une étude réalisée par TNS Sofres pour Veolia environnement dans sept mégalopoles*. Pour 63% des citadins interrogés, c’est un choix de vivre en ville. Et plus de la moitié des sondés sont plutôt satisfaits. Et alors qu’on croit toujours les Français râleurs, 82% des Parisiens sont plutôt satisfaits. Le niveau de vie ne joue pas forcément puisqu’ils sont 95% à Bombay et 66% au Caire.

"On se rend compte que la ville reste le facteur perçu de brassage, de libération, de promotion", explique Bric Teinturier, directeur général de TNS Sofres. "Les gens qui ont choisi d’y être sont encore plus satisfaits que les autres. Ce n’est pas un choix subi."

De nombreuses attentes

Les citadins ne sont pas pour autant entièrement satisfaits et les attentes sont nombreuses. Le prix des logements vient largement en tête des préoccupations des Parisiens devant la pollution et l’insécurité. L’insécurité préoccupe en premier lieu à Chicago, Londres et Sao Paulo. Pékin ne craint pas l’insécurité mais la pollution et les risques pour la santé.

Tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut moins de voiture en ville. Mais les deux tiers des sondés ne sont pas prêt d’abandonner ce mode de transport.

*Chicago, Sao Paulo, Le Caire, Londres, Paris, Bombay et Pékin