L’UE juge "inacceptables" les accusations iraniennes

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L’Union européenne a jugé lundi "infondées et inacceptables" les accusations d'ingérence par "certaines autorités iraniennes".

La présidence tchèque de l’Union européenne a réagi lundi aux accusations d'ingérence dans les élections iraniennes proférées à son encontre et celles de certains pays de l'UE par "certaines autorités iraniennes" en les jugeant "infondées et inacceptables".

L'UE a répété être "profondément préoccupée par la violence persistante contre les manifestants qui a mené à des pertes humaines". Elle appelle les autorités iraniennes à "régler la crise par un dialogue démocratique et des moyens pacifiques", et à éviter "les arrestations arbitraires massives". Elle dit aussi "condamner fermement toutes les restrictions imposés aux médias et aux journalistes".

La présidence tchèque a convoqué plus tôt lundi à Prague le chargé d'affaires iranien pour rejeter ces accusations d'"ingérence", et a appelé les autres pays de l'UE à faire de même. L’Allemagne s’est déjà exécutée. Dimanche, le gouvernement iranien avait convoqué les ambassadeurs et représentants des 27 pays européens en poste à Téhéran.

Réunis vendredi en sommet à Bruxelles, les dirigeants européens avaient appelé "les autorités iraniennes à s'assurer que le droit de tous les Iraniens à se rassembler et à s'exprimer pacifiquement soit garanti et à s'abstenir d'utiliser la force contre les manifestations pacifiques".

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