L'Indonésien Umar Patek, artificier présumé du réseau islamiste Jemaah Islamiyah (JI), considéré comme le bras armé en Asie du Sud-Est de la nébuleuse Al-Qaïda, a assuré lundi lors de son procès "regretter" les attentats de Bali qui avaient fait 202 morts en 2002.
"J'ai été très triste et je regrette que ça se soit passé car j'étais contre depuis le début", a lancé Umar Patek, témoignant pour la première fois devant les juges du tribunal de Jakarta-Ouest, où il est accusé d'avoir confectionné les explosifs des attentats.
"Je n'ai jamais été d'accord avec leurs méthodes", a-t-il ajouté en référence aux auteurs des attentats qui avaient soufflé un pub et une boîte de nuit dans la station balnéaire de Kuta, sur l'île indonésienne de Bali, le 12 octobre 2002. 202 personnes avaient trouvé la mort, dont 88 Australiens et 4 Français.