Le frère et chef de la sécurité présidentielle du chef de l'Etat kirghize déchu Kourmanbek Bakiev a reconnu dimanche avoir donné l'ordre d'ouvrir le feu sur les opposants qui manifestaient la semaine dernière à Bichkek, rapporte l'agence de presse russe RIA Novosti. La fusillade avait fait 81 morts parmi plus de 5.000 personnes manifestant contre le pouvoir dans la capitale kirghize et avait précipité le renversement du régime en place depuis cinq ans et le départ en exil à l'intérieur du pays du président.