Moscou a fustigé vendredi les pays occidentaux qui ont critiqué la veille la condamnation de l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski à six années de prison supplémentaires. "Les opinions exprimées de-ci de-là (à l'étranger) ne devraient en aucun cas influencer les décisions des tribunaux de la Fédération de Russie", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Peu après l'annonce du verdict du procès de l'ancienne première fortune de Russie, ex-patron de la multinationale Ioukos aujourd'hui disparue, Washington, Berlin et Paris ont émis des réserves sur la peine prononcée contre Khodorkovski, condamné à rester en prison jusqu'en 2017. Aux Etats-Unis, le département d'Etat a fait savoir que Washington était préoccupé par "ce qui s'apparente à un usage abusif du système judiciaire à des fins inappropriées".