Le sénateur italien et ancien magistrat anti-corruption Antonio Di Pietro a affirmé mercredi devant des journalistes que l'opposition pense "déjà à l'après-Berlusconi"."Nous avons besoin d'une classe politique qui s'occupe des intérêts des citoyens et non de ses propres intérêts. Ce que nous voulons, ce n'est pas seulement la fin de Berlusconi mais aussi celle du 'berlusconisme', ce système où les hommes politiques se protègent les uns les autres", a dit l'ancien magistrat. "Nous espérons que Berlusconi et son gouvernement tomberont le 14 décembre car il a tourné en ridicule les institutions, mis l'économie à genoux et ruiné notre crédibilité à l'étranger." Le Cavaliere, lâché par son ancien allié Gianfranco Fini, risque de se retrouver mis en minorité lors du vote d'une motion de censure le 14 décembre.