L'armée israélienne a décrété lundi "zone militaire fermée" chaque vendredi l'espace entre les villages cisjordaniens de Biline et Niline, et le "mur" de sécurité construit entre l'Etat juif et les territoires occupés pour prévenir des attentats. "La décision israélienne n'empêchera pas les gens d'aller sur leurs terres", a réagi le maire de Niline, Aymane Nafié. "Les manifestants ne considèrent pas le décret comme légitime, mais celui-ci pourrait traduire une durcissement à l'encontre de la résistance populaire", a estimé Jonathan Pollack, militant pacifiste israélien qui coordonne les manifestations régulières contre le mur, jugé illégal en 2004 par la Cour internationale de justice de La Haye, notamment parce qu'il empiète sur une partie du territoire cisjordanien, où les Palestiniens entendent créer leur futur Etat indépendant.