"La Grande-Bretagne et la Chine se sont entendues non seulement sur la nécessité pour l'Iran de respecter le Traité de non prolifération nucléaire, mais aussi sur celle de poursuivre sur la voie mêlant dialogue et pressions", a déclaré lundi devant la presse David Miliband, chef de la diplomatie britannique, au premier jour d'une visite en Chine. "Nous ne prétendons pas être en accord sur tout", a-t-il ensuite tempéré. Pour imposer des sanctions à l'Iran, qui poursuit ses activités nucléaires, les puissances occidentales se sont jusqu'ici heurtées à l'hostilité de la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, qui compte parmi les plus gros clients de l'industrie pétrolière iranienne. La mission de Miliband, qui sera vraisemblablement consacrée en grande partie au dossier iranien, s'annonce donc délicate. Il sera reçu mardi à Pékin par son homologue Yang Jiechi et par le Premier ministre Wen Jiabao.