Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé en marge d'une réunion avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, que l'Iran avait "laissé passer sa chance". Le ministre a par ailleurs répété que la Russie ne s'opposait plus au principe des sanctions à l'encontre de l'Iran, soupçonné de travailler sur un programme nucléaire militaire: "Comme le président Medvedev l'a dit, les sanctions marchent rarement, mais on peut en arriver à une situation où elles s'avéreront inévitables. Et nous n'excluons pas qu'une telle situation puisse se produire à l'égard de l'Iran". Sergueï Lavrorv s'est par contre opposée à des sanctions allant à l'encontre de la population, "les sanctions doivent être intelligentes, pas paralysantes, sans impact humanitaire négatif sur la population". Hillary Clinton a quand à elle, déclaré vouloir "passer à l'action".