Le refus du Royaume-Uni d'adhérer au nouveau traité pour une meilleure gouvernance de la zone euro divise l'Union européenne en deux entités attachées à des valeurs distinctes, déclare le président Nicolas Sarkozy dans une interview au Monde.
"Nous avons tout fait, la chancelière et moi, pour que les Anglais soient partie prenante à l'accord", dit-il. "Mais il y a désormais clairement deux Europe. L'une qui veut davantage de solidarité entre ses membres, et de régulation. L'autre qui s'attache à la seule logique du marché unique."
Le Premier ministre britannique David Cameron a justifié vendredi son refus de faire adhérer le Royaume-Uni au nouveau traité européen en refusant notamment la régulation financière que ce dernier prévoit. Nicolas Sarkozy assure de son côté que les demandes britanniques concernant les services financiers "n'étaient pas acceptables".