Il a survécu à l'attaque d'un ours

L'attaque de l'ours a eu lieu sur l'archipel norvégien du Svalbard, dans l'Arctique.
L'attaque de l'ours a eu lieu sur l'archipel norvégien du Svalbard, dans l'Arctique. © Reuters
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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
"Il a pris ma tête dans sa gueule", raconte un adolescent britannique surpris par un ours en Norvège.

Patrick Findlers avait pris part à l'expédition dont le campement avait été attaqué en pleine nuit par un ours le 5 août dernier, sur l'archipel norvégien du Svalbard, dans l'Arctique. Une personne avait trouvé la mort et quatre avaient été blessées lors de l’attaque. L’adolescent britannique, âgé de 16 ans fait partir partie des miraculés. Il a raconté dans une interview à la presse britannique comment il était parvenu à s'en sortir vivant.

Patrick Flinders dormait dans une tente avec des compagnons d'expédition quand il a été réveillé par un grand bruit. Sa tente s'est ensuite effondrée. "J'ai levé la tête et j'ai vu sa grande gueule claquer. Il avait du sang tout autour de son nez. A ce moment, j'ai cru que j'allais mourir", a-t-il confié au tabloïd britannique Sunday Mirror paru dimanche. 

"J'ai entendu qu'il écrasait mon crâne"

"Il m'a frappé avec sa patte (...), j'ai alors senti ses dents sur mon coude, mordant dans l'os. (...) Et soudain, il a pris ma tête dans sa gueule et j'ai entendu qu'il écrasait mon crâne. J'ai entendu que ça craquait", a-t-il poursuivi. "J'ai agité un bras pour lui donner un coup sur la tête, encore et encore, pour essayer qu'il s'en aille (...). Soudain, il m'a lâché et s'est dirigé" vers un autre adolescent qui était probablement en train de s'enfuir, a-t-il encore dit.

A la suite de cette attaque, Patrick Flinders a été hospitalisé pendant plusieurs jours. Les médecins ont retiré de son crâne des fragments de dents de l'ours. "Quand j'ai entendu ça, j'ai été choqué", a-t-il expliqué. Le jeune homme est désormais en partie défiguré. L'un de ses yeux est partiellement fermé, il a une longue cicatrice sur le front et le crâne, et l'une de ses joues porte encore les marques de l'attaque.

"Je ne suis pas un héros"

Patrick Findlers relate cette expérience avec modestie. "Je ne suis pas un héros", a confié l'adolescent au Sunday Mirror. Avant de préciser : "J'ai frappé sur l'ours polaire parce que je me battais pour ma vie".