Le président François Hollande a estimé jeudi, au surlendemain d'un message d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) accusant Paris de bloquer les négociations, qu'il ne fallait pas donner de "crédibilité" à la parole des ravisseurs des otages français en Afrique.
Interrogé sur ce sujet par des journalistes, lors d'un déplacement au marché de Rungis, il a répondu : "moins on en dit, mieux c'est, on peut travailler". "Des contacts (avec les ravisseurs, ndlr), il y en a, et ce n'est pas la parole des ravisseurs qui peut être aujourd'hui la parole crédible", a ajouté le chef de l'Etat.
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