Arrivée surprise d’Hillary Clinton dimanche à Beyrouth. La chef de la diplomatie américaine doit y rencontrer le président libanais Michel Sleimane et se rendre sur la tombe de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en février 2005.
Elle a appelé à des élections libres dans le pays à quelques semaines des législatives qui se dérouleront le 7 juin. Une victoire du Hezbollah, le mouvement chiite figurant sur la liste des organisations terroristes des USA, n’est pas exclue. La nouvelle administration de Barack Obama a affirmé qu'elle ne parlerait au Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, que lorsque celui-ci aurait reconnu Israël et renoncé à la violence.
Ce déplacement intervient au lendemain d'une visite surprise à Bagdad au cours de laquelle Hillary Clinton a assuré les dirigeants irakiens que la récente vague d'attentats ayant ensanglanté l'Irak ne remettait pas en question le processus de stabilisation du pays engagé depuis un an.