Interrogé par leJDD.fr, Daniel Urena, officier de programme au service humanitaire de la Commission européenne à Saint-Domingue (situé à 277 kilomètres de Port-au-Prince, en République dominicaine), précise que la situation à Haïti est encore difficile à évaluer. Interrogé sur un premier bilan humain, Daniel Urena dit disposer de peu d'informations. "On craint le pire", a-t-il toutefois ajouté. Selon lui, la priorité va "à la recherche de survivants". "Il faut ensuite gérer les premiers soins, et l'approvisionnement en eau. Il faudra ensuite trouver des abris temporaires", a-t-il encore précisé. Pour l'heure, les bureaux de la Commission européenne à Saint-Domingue vont s'attacher à coordonner l'aide en provenance du monde entier. La République dominicaine devrait servir de base arrière pour les secours. "Selon les informations dont on dispose, on peu effectivement atterrir à Port-au-Prince mais on ne peut pas sortir de l'aéroport", a précisé Daniel Urena au JDD.fr, laissant entendre que les secours seraient difficiles. Il a toutefois tenu à préciser que pour l'heure, toutes les informations en provenance de Port-au-Prince étaient à prendre avec beaucoup de précautions.