Un groupe inconnu a revendiqué dans une lettre à un quotidien grec, publiée samedi, l'attentat au colis piégé qui a visé le 24 juin le ministre chargé de la police, tuant le responsable de sa sécurité. La brigade anti-terroriste chargée de l'enquête prend cette revendication au sérieux, sans toutefois en tirer de conclusions dans l'immédiat, a affirmé la police. Les quatre feuilles publiées par le quotidien Elefthérotypia (gauche indépendant), fournit des détails sur la composition de la bombe et affirme qu'elle visait à tuer le ministre, Michalis Chryssohoidis, pour son action "répressive" contre les "résistants à l'offensive anti-populaire du capital".