Les projets d'adoption de l'euro par les nouveaux membres de l'Union européenne n'ont pas été repoussés par l'intensification de la crise de la dette grecque, selon une enquête trimestrielle menée par Reuters auprès de 40 économistes. L'enquête de février avait montré que la crise de la dette de la Grèce avait ébranlé la confiance dans un nouvel élargissement de la zone euro, au risque de repousser au moins d'un an l'entrée de nouveaux venus dans la zone euro. Toutefois, dans l'enquête publiée jeudi, les économistes continuent de penser que la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie adopteront l'euro en 2015. Ils ont en revanche repoussé l'entrée de la République Tchèque à 2016.