En Iran, la France compte sur le soutien de la Syrie

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Bachar el-Assad, qui doit à Nicolas Sarkozy son retour sur la scène internationale en 2008, plaide en Iran en faveur de Clotilde Reiss.

Pour négocier la libération la jeune Française Clotilde Reiss détenue à Téhérandepuis le 1er juillet, la France s'appuie sur un acteur de la région qui semble jouer les premiers rôles : la Syrie.

Le président syrien est en effet sensible aux intérêts de la France, à qui il doit son retour sur la scène internationale en 2008. Président d'un "Etat paria", Bachar el-Assad avait alors été invité par Nicolas Sarkozy au défilé du 14 juillet et au Sommet de l'Union pour la Méditerranée.

Ecoutez les précisions de François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran :

 

Dès la sortie de prison de Nazak Afshar, collaboratrice de l'ambassade de France jugée comme Clotilde Reiss, Nicolas Sarkozy n'a d'ailleurs pas manqué d'exprimer "sa reconnaissance aux pays de l'Union européenne et aux autres pays amis, comme la Syrie, qui nous ont apporté leur soutien" dans les négociations avec l'Iran.

La Syrie entretient des liens étroits avec l'Iran depuis la guerre Irak-Iran des années 1980. La Syrie était alors l'un des rares soutiens de l'Iran.

> Clotilde Reiss a rencontré l'ambassadeur de France