Les évènements en Egypte ne devraient pas déboucher sur un "scénario à la Ben Ali" a estimé mercredi Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l’Orient sur Europe 1. C'est "une transition sereine qui est en train de se mettre en place", a-t-il ajouté. Le spécialiste du Proche-Orient a observé que l'Egypte est 10 fois plus grande et peuplée que la Tunisie et que les manifestants ont déjà obtenu "beaucoup de choses" : la promesse du président égyptien de ne pas se représenter et une batterie de réformes.
Selon lui, Hosni Moubarak s'accroche avec l'accord de l'armée, et il s'agit de "sauver la face" pour le pouvoir. Il estime que le président ne partira pas tout de suite, mais "probablement avant septembre si la pression est trop forte "pour des raisons de santé ou pour une hospitalisation".