Alors que le Zimbabwe s'apprête à commercialiser plusieurs millions de carats de diamants, le secrétaire d'Etat britannique chargé des questions africaines, Henry Bellingham, a exhorté mercredi "le gouvernement zimbabwéen à faire tout ce qu'il lui est possible de faire pour se mettre en conformité avec (le processus de) Kimberley, et cela signifiera que davantage d'argent entrera dans les caisses du Trésor". Le processus de Kimberley, instance internationale de certification qui vise à éliminer du marché mondial des diamants finançant des groupes armés ou des conflits, n'a pas autorisé la vente. Au Zimbabwe, le doute porte sur les conditions d'extraction des diamants de Marange et la destination du produit de leur vente.