"Il faut contacter sa compagnie avant tout, il y a une démarche citoyenne, c'est à dire 'est-ce que j'ai vraiment besoin de partir ou pas", a affirmé au micro d'Europe 1 René-Marc Chikli, Président du CETO (Centre d'étude des Tours Opérateurs). "Il y a 72 heures, je pense, qui vont être difficiles (...) donc il vaut mieux faire un arbitrage soi-même", a-t-il poursuivi. "L'esprit des couloirs me paraît vraiment quelque chose de porte de sortie, si on peut appeler comme ça, pour évacuer un maximum d'avions, parce que c'était l'encombrement à tout point de vue", a-t-il précisé. "Un principe de précaution, ça ne se discute pas, surtout quand il y a de la sécurité derrière, ce qu'on a demandé très tôt, dès vendredi, c'est de trouver, ce qu'on appelle dans les entreprises des plans B, des solutions (...) on a eu la chance de trouver ces solutions, qui nous ont coûté très cher d'ailleurs (...) Au final, on a aussi un impact de trésorerie de l'ordre de 30 millions d'euros aujourd'hui", a-t-il indiqué mardi matin.