Ces dossiers qui figurent au menu du G8

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avec AFP et Reuters , modifié à
L’ESSENTIEL -

Le sommet du G8 s’est ouvert lundi, en Irlande du Nord, avec la crise économique et la Syrie en fil rouge.

L’ACTU. Le président français François Hollande a retrouvé, lundi après-midi, ses homologues David Cameron, Barack Obama, Vladimir Poutine, Angela Merkel, Enrico Letta, Stephen Harper et Shinzo Abe, pour le sommet du G8 qui se tient cette année en Irlande du Nord. Au programme des discussions : libre-échange, Syrie et crise.

François Hollande, style décontracté. C’est la première remarque qu’ont faite les journalistes en voyant arriver le président de la République : pas de cravate pour François Hollande cette année, qui a arboré un style bien plus décontracté que l’an dernier, à Camp David.

Premier dossier les relations économiques. Le sommet du G8 s’est ouvert avec une première rencontre destinée à lancer des négociations pour un accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Il a été décidé que la première session de négociations se tiendra à Washington au mois de juillet, a annoncé lundi le président américain, Barack Obama. On s'attend à ce que ces discussions, destinées à doper la croissance de part et d'autre de l'Atlantique en facilitant le commerce entre les Etats-Unis et l'Europe, durent au moins un an et demi.

La Syrie, sujet de discorde. Problématique, le dossier syrien divise les dirigeants réunis à Lough Erne. François Hollande s'est montré lundi pessimiste sur la possibilité d'avancer vers une solution au conflit syrien avec la Russie lors du sommet du G8 en Irlande du Nord.  "Je pense qu'il ne faut pas avoir trop d'illusions, ce n'est pas ici, au G8, que nous allons trouver la solution", a dit le président français, qui doit s'entretenir en privé avec le président russe Vladimir Poutine lundi. François Hollande a d'ailleurs critiqué à son arrivée au sommet le soutien qu'apporte la Russie au régime syrien dans le conflit.

"Comment peut-on admettre que la Russie continue de livrer des armes au régime de Bachar al Assad alors que l'opposition n'en reçoit que très peu et est aujourd'hui massacrée ?", a-t-il demandé en se défendant toutefois de vouloir isoler la Russie ou de "la mettre à l'index".

L’évasion fiscale, le dossier attendu. En dehors de la diplomatie proche-orientale, les pays du G8 espèrent aussi avancer sur les questions économiques et financières, et notamment sur le dossier de l'évasion fiscale. Toutefois, le G8 ne devrait pas aboutir à l'adoption d'une mesure commune visant à contraindre les entreprises à rendre publics leurs profits, leurs chiffres d'affaires et leurs impôts pays par pays. Les huit doivent aussi se mettre d'accord sur l'obligation d'échange automatique de données fiscales.