CIV: MAM reste mesurée sur les sanctions

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L'heure n'est pas aux sanctions contre la Côte d'Ivoire pour forcer le président sortant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir, mais elles sont envisageables si le blocage perdure, a déclaré jeudi la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Après l'Union européenne, l'Union africaine et la Cedeao, le conseil de sécurité des Nations unies a reconnu mercredi soir la victoire du principal opposant de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, au second tour de la présidentielle ivoirienne. Les deux hommes ont prêté serment et formé un gouvernement, chacun de leur côté, plongeant la Côte d'Ivoire dans une nouvelle crise. Avec le vote du conseil de sécurité, "les choses sont claires", a fait valoir Michèle Alliot-Marie sur France Inter. "Il n'y a plus de doutes: il y a une demande unanime de reconnaissance de la victoire d'Alassane Ouattara", a-t-elle insisté.