Le ministre brésilien des Droits de l'homme, Paulo Vanuchi, a indiqué dimanche qu'il démissionnerait si le président Luiz Inacio Lula da Silva renonçait à la création d'une commission d'enquête sur les crimes de la dictature militaire, comme l'exige l'armée. L'annonce fin décembre d'une possible révision de la loi d'amnistie votée le 22 aout 1979 a déclenché une vive polémique entre le chef de l'État et les militaires. La loi d'amnistie garantit aux militaires tortionnaires l'absence de poursuites. Plus de 400 opposants ont été tués ou ont disparu sous la dictature, entre 1964-1985.