Bolivar victime d'un empoisonnement ?

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avec Reuters

Simon Bolivar, le héros des indépendances en Amérique du Sud, n'a pas été assassiné par des ennemis colombiens, comme l'a suggéré Hugo Chavez, mais pourrait avoir été victime d'un empoisonnement accidentel, selon les conclusions d'une étude commandée par le président vénézuélien.

Les restes du Libertador, un militaire né en 1783 à Caracas qui a libéré du joug espagnol une grande partie du sous-continent avant sa mort en Colombie en 1830, ont été exhumés l'an dernier sur ordre de Chavez. Le dirigeant socialiste, qui prône une nouvelle révolution "bolivarienne", défend depuis longtemps la thèse d'un assassinat de Bolivar et espérait que le comité de scientifiques qu'il a nommés en apporterait la preuve à temps pour le 200e anniversaire de l'indépendance du Venezuela, le 5 juillet.