Ben Laden : joie mesurée à Londres

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avec AFP

Les familles des victimes des attentats de juillet 2005 à Londres, imputés à Al-Qaïda, ont salué lundi la mort de son chef, Oussama Ben Laden, dans une opération menée par les Américains, tout en craignant cependant d'éventuelles représailles. Sean Cassidy, le père d'un des 52 morts des attentats-suicides du 7 juillet 2005 (plus les quatre kamikaze), s'est félicité du décès de Ben Laden, "leader spirituel" de la nébuleuse Al Qaïda. "Ce n'était pas un simple soldat. Il était comme un être suprême". "Mais beaucoup sont prêts à le remplacer, toutes ces organisations fanatiques ont de jeunes prétendants", a-t-il ajouté.

La joie est également mesurée chez John Falding, qui a perdu sa compagne ce jour-là. "Les victimes d'Al Qaïda dans le monde seront soulagées et réconfortées mais je pense également que la victoire sera de courte durée, d'une certaine manière, car nous devons dorénavant être sur nos gardes. Je pense qu'il y aura des représailles, rien que pour montrer que l'organisation est encore puissante". Le 7 juillet 2005, quatre kamikaze avaient fait exploser leurs bombes dans trois métros et un bus de la capitale britannique, faisant 52 morts et 700 blessés.