Bangkok: Le CPJ tire la sonnette d'alarme

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Reporters sans Frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) ont exprimé vendredi leur vive préoccupation après le lourd bilan payé par les journalistes pour couvrir la crise des "chemises rouges" à Bangkok, au cours de laquelle deux reporters ont été tués et au moins six blessés. Le CPJ a appelé le gouvernement thaïlandais à "ouvrir une enquête sur la mort des deux journalistes tués", tous deux atteints par des balles, dont l'origine n'a pas été déterminée. "Couvrir les manifestations en Thaïlande est toujours dangereux. Mais, pendant des mois, aucune des parties impliquées n'a cherché à donner les moyens aux journalistes d'exercer leur profession sans avoir peur d'être tués ou blessés", a estimé Bob Dietz, coordinateur pour l'Asie au CPJ. Au moins six journalistes ont été blessés, notamment en couvrant l'assaut lancé mercredi par l'armée pour reprendre le quartier occupé par les manifestants antigouvernementaux.