Aurora : le logement du suspect déminé

Des artificiers tentent des désamorcer les bombes que James Holmes a placées dans son appartement.
Des artificiers tentent des désamorcer les bombes que James Holmes a placées dans son appartement. © REUTERS
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Fabienne Cosnay avec AFP , modifié à
La police a désamorcé tous les explosifs disposés dans l'appartement de James Holmes.

L'opération était périlleuse. La police américaine a réussi à désamorcer tous les explosifs disposés dans l'appartement de James Holmes, le tireur qui a tué vendredi 12 personnes et en a blessé 58 autres dans un cinéma lors de la première du nouveau film Batman. "Tous les éléments dangereux ont été retirés" du logement de James Holmes, ont précisé les forces de l'ordre dans un message posté samedi soir sur le réseau social Twitter.

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Le logement était truffé de produits chimiques et d'explosifs. "Il y a un amas de fils électriques, de fils de détente, de bocaux remplis de munitions, de liquides. Plusieurs choses qui ressemblent à des munitions de mortier. Entrer dans cet appartement en toute sécurité est un vrai défi", avait expliqué vendredi le chef de la police d'Aurora, Dan Oates.

James Holmes présenté à un juge lundi

Les artificiers ont pris soin de conserver ces différentes pièces à conviction dans la perspective du procès de James Holmes, qui sera déféré à la justice lundi à 8h30, 16h30 heures françaises.

Le mystère reste entier sur les mobiles du tueur présumé. Le chef de la police de New York a déclaré samedi que James Holmes était "manifestement dérangé" et avait les cheveux teints en rouge lors de son arrestation. "Il a dit qu'il était le Joker, l'ennemi de Batman", a-t-il déclaré à la presse.

Barack Obama sur place dimanche

 Le président des Etats-Unis Barack Obama est attendu dimanche sur les lieux du drame pour rencontrer les familles des victimes de la fusillade.

President Obama will travel to Colorado tomorrow to visit with the families of the victims of Friday's tragic shooting.Jul 22 via Twitter for iPhoneFavoriteRetweetReply

Barack Obama avait suspendu de facto sa campagne en vue de la présidentielle. Son adversaire républicain Mitt Romney avait fait de même. Le président, qui a ordonné la mise en berne des drapeaux américains sur tous les bâtiments publics jusqu'au 25 novembre, avait estimé vendredi que cette "tragédie" rappelait "ce qui nous unit en tant qu'Américains".