Le gouvernement angolais a annoncé lundi qu'il s'apprêtait à lancer des mandats d'arrêt internationaux contre les dirigeants en exil du Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec), à l'origine selon lui, de l'attaque meurtrière contre l'équipe de football du Togo. La direction du Flec, une organisation divisée et peu importante en nombre, est basée à Paris, à l'image de son président Nzita Tiago. "Nous voulons qu'un mandat d'arrêt international soit émis pour capturer ceux qui ont avivé cette attaque", a fait savoir le ministre angolais chargé du Cabinda et du Flec, Antonio Bento Bembe.