Amnesty réclame des poursuites contre Bush

  • Copié
, modifié à

L'organisation non-gouvernementale Amnesty International a réclamé mercredi l'ouverture de poursuites contre l'ancien président américain Georges W. Bush, si il est avéré qu'il a autorisé la torture par simulation de noyade, comme indiqué dans ses mémoires. Dans Decision Points (Instants décisifs pour sa version en français), publié cette semaine, George W. Bush justifie sa décision d'autoriser cette méthode d'interrogatoire qualifiée par certains de torture. Cette méthode n'a été utilisée qu'avec trois suspects et elle a permis d'obtenir des renseignements décisifs pour déjouer des projets d'attentats et sauver des vies humaines, affirme l'ancien président. "Au regard du droit international, quiconque impliqué dans des actes de torture doit être traduit en justice, et l'ancien président George W. Bush n'est pas épargné", écrit Claudio Cordone, directeur d'Amnesty International, dans un communiqué. "Si son aveu est confirmé, les USA ont l'obligation d'engager des poursuites à son encontre", ajoute-t-il. "En l'absence d'enquête américaine, d'autres pays doivent intervenir et mener eux-mêmes cette enquête."