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Ali le Chimique a été pendu

Europe1.fr (avec agences) - Mis à jour le . 1 min
© Reuters

L’homme de main de Saddam Hussein avait été condamné à mort pour le meurtre de 5.000 Kurdes.

Le bras droit et cousin de Saddam Hussein, surnommé "Ali le chimique", a été exécuté lundi par pendaison, selon le porte-parole du gouvernement irakien. Ali Hassan al Madjid avait été condamné quatre fois à mort depuis sa capture, en août 2003.

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Sa dernière condamnation remonte à la semaine dernière pour le massacre des habitants kurdes du village d'Halabja. En mars 1988, il avait ordonné de gazer ce village iraquien, faisant 5 000 morts, dont les trois quarts étaient des femmes et des enfants. C'est l'utilisation du gaz moutarde et du gaz innervant contre les populations civiles qui avait contribué à lui donner le surnom d'"Ali le Chimique", partout considéré comme un être sans pitié.

"Ali le chimique" a été condamné à mort une première fois en juin 2007 pour son rôle dans l'opération "Anfal" ("Dépouilles de guerre"). Une action qu'il avait menée contre la minorité kurde en 1988, à Halabja, dans le nord de l'Irak. C'est l'utilisation du gaz moutarde et du gaz innervant contre les populations civiles qui avait contribué à lui donner le surnom d'"Ali le Chimique", partout considéré comme un être sans pitié.

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Ali Le chimique n’a jamais exprimé aucun remords. "C'est moi qui ai donné les ordres à l'armée de détruire des villages et de reloger les villageois. Je ne me défends pas. Je ne m'en excuse pas. Je n'ai pas commis d'erreur", avait-il dit, en parlant de la répression de la rébellion kurde, lors de l’opération Anfal de 1987-1988, qui avait fait près de 180.000 morts.

Ce proche de Saddam Hussein a occupé le poste de secrétaire général du parti Baas dans le nord de l’Irak (1987-1989), coordonnant à la fois l'armée, la direction de la sécurité générale et les renseignements militaires engagés dans la répression contre les Kurdes. Egalement surnommé "le boucher du Kurdistan", il a aussi supervisé l'occupation du Koweït, la "19e province" aux yeux du régime irakien.